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L'homme pratique l'agriculture depuis 10.000 ans pour se nourrir et pour commercer. A partir du XXeme siècle, le nombre d'agriculteurs a baissé et les surfaces des cultures ont augmenté. Certaines espèces de plantes à fort rendement ont pris la place des autres. C'est ainsi qu'aujourd'hui 75% des calories et protéines végétales sont fournies par neuf espèces seulement (riz, maïs, blé, orge, mil, pomme de terre, patate douce, sucre de canne et soja) qui représentent la plus grande partie de l'alimentation mondiale. Cela entraîne la disparition d'écosystèmes et donc de la biodiversité.
Que cultive-t-on et pourquoi? Les champs de riz couvrent 11% des terres cultivables du monde, mais les récoltes fournissent 21% de l'énergie alimentaire produite. Il existe 80.000 variétés de riz dans le monde, mais il n'y en a que 200 couramment cultivées. Un Français consomme en moyenne 4 kg de riz par an, un Américain 10 kg et un Chinois 100kg.
Dans les années 50, comme garantie de la sécurité alimentaire et combat contre la faim dans le monde, la Banque mondiale lance le concept de "révolution verte"dans le monde rural. Ce concept se base sur la mécanisation massive et l'utilisation de grandes quantité d'engrais chimiques et de produits phytosanitaires (pesticides, herbicides). Ces changements ont nécessité de grandes inversions d'argent que les petits propriétaires n'ont pu assumer, ce qui a entraîné un changement dans la structure de la propriété. Le nombre des agriculteurs diminue et la surface des terrains augmente, on commence à remembrer les sols. Le remembrement consiste à regrouper des terres agricoles ou forestières appartenant à un ou plusieurs propriétaires, mais divisées en nombreuses parcelles de superficie trop faible, ou trop dispersées. Son but, constituer des exploitations agricoles plus rationnelles (limitation des déplacements et transports) et mieux adaptées aux techniques modernes, et bien sûr, réduire les coûts d'exploitation. Cette révolution verte qui a eu pour conséquence un accroissement spectaculaire de la production agricole, a été rendue possible par la mise au point de nouvelles variétés à haut rendement. En Europe, les récoltes de céréales par hectare ont plus que doublé grâce aux nouvelles graines, aux engrais et aux pesticides. Mais ces produits coûtent cher et certains sont néfastes pour l'environnement. L’objectif est la production maximale, quitte à utiliser des produits chimiques de synthèse (engrais, insecticides, herbicides, aliments et médicaments…), des technologies génétiques (OGM), grandes monocultures, recherche de la rentabilité maximale. En
los años 50, como garantía de la seguridad alimenticia y la lucha contra el
hambre en el mundo, el Banco Mundial lanza el concepto de “revolución verde”
en el mundo rural. Este
concepto se basa en la mecanización masiva y la utilización de grandes
cantidades de abonos químicos y de productos fitosanitarios (pesticidas,
herbicidas). Esta
revolución verde que ha tenido por consecuencia un crecimiento espectacular de
la producción agrícola, se ha llevado a cabo gracias a la utilización de
nuevas variedades de alto rendimiento. En
Europa, la cosecha de cereales por hectárea ha duplicado la cantidad en 50 años
gracias a las nuevas semillas, a los abonos y a los pesticidas. Pero estos
productos son caros y algunos son nefastos para al medio ambiente. Productos
químicos de síntesis
Inconvénients: La révolution verte n'a pas eu que des effets positifs; elle a entraîné un usage excessif des pesticides et un appauvrissement de nombreux sols. Elle a aussi causé des bouleversements culturels avec un exode rural massif et une perte des traditions. Autre changement nuisible au développement durable, les paysans peuvent de moins en moins réutiliser leurs semences d'une récolte à l'autre comme autrefois. Les grandes sociétés agrochimiques possèdent désormais le pouvoir sur les semences; elles développent des organismes génétiquement modifiés(O.G.M) qui deviennent stériles à la deuxième récolte, pour obliger les agriculteurs à racheter leurs produits La grande majorité des agriculteurs sont devenus dépendants de l'industrie agroalimentaire. Le remembrement a accentué la perte de la biodiversité déjà mise à mal par le système de monoculture.
Le libre marché, la mondialisation et les lois implacables de la concurrence ont entraîné les producteurs dans une course à la baisse des coûts de vente, mais les conséquences sont terribles: Mais quelle est la préoccupante réalité? Risques sanitaires chaque jour plus nombreux. Exploitation
de la main d'œuvre et problèmes d'immigration. Conditions
d'élevage bien souvent scandaleuses. Problèmes
multiples sur notre environnement.
Detrás
de esta agricultura intensiva se esconden intereses económicos enormes. El
mercado mundial está controlado por las grandes industrias de la agroquimica,
propietarias de los herbicidas, los pesticidas y las semillas. La
gran mayoría de los agricultores dependen ahora de este tipo de multinacionales. Pero
cual es
La
preocupante realidad; Riesgos
sanitarios cada vez más numerosos, con
riesgos alimentarios reales. Globalización y empobrecimiento de países con bajos ingresos. Explotación de la mano de obra y problemas de inmigración (en la región de Murcia, por ejemplo) Condiciones
escandalosas en la cría de ganado
con procedimientos
discutibles. Y
por fin...Múltiples repercusiones sobre nuestro medio ambiente Silvia martin et Ines Añibarro (5emeC- 2007)
L'agriculture
raisonnée et l'agriculture biologique offrent certaines garanties et redonnent
à l'agriculture sa fonction essentielle: C’est une agriculture qui
concilie des pratiques respectueuses de l’environnement et des préoccupations
économique La fertilisation (engrais, amendements organiques et chimiques de synthèse) est pratiquée " au plus juste " Le
reproche que l’on pourrait faire ce type d’agriculture est " justement
" le manque de clarté de cette démarche :Aucune
norme, aucun contrôle, l’agriculture raisonnée se base uniquement sur la
confiance des consommateurs (et le soutien de certains réseaux de
distribution).
La
agricultura equilibrada razonable y la agricultura biológica ofrecen garantías
y devuelven a la agricultura su función esencial :Cubrir las necesidades y
garantizar la seguridad alimenticia de la poblacion minimizando los riesgos para
el medio ambiente. La
agricultura razonable equilibrada es una agricultura que concilia las prácticas
respectuosas con el medio ambiente y las preocupaciones económicas. La
fertilización con estiercol y abonos organicos y quimicos sintéticos es
practicada de forma equilibrada. El
reproche que se podría hacer a este tipo de agricultura es la falta
precisamente de este desarrollo.Ninguna norma, ningún control, la agricultura
equilibrada razonable se basa únicamente en la confianza de los consumidores y
el apoyo de ciertas redes de distrubucion. Gabriela
Crespo (5emeC- 2007) L'agriculture durable répond aux attentes actuelles de la société :nourrir, préserver, employer. L'agriculteur engagé dans cette démarche produit selon les potentialités naturelles de ses sols, et recherche l'équilibre optimal entre le sol, les plantes et les animaux sur son exploitation Ce
type d’agriculture est une garantie La
culture d'organismes génétiquement modifiés (OGM) est interdite. Les
aliments des animaux sont garantis non-OGM. Les
hormones, les antibiotiques et les farines animales sont limités de
l'alimentation des animaux. L'utilisation
de pesticides (désherbants, insecticides, fongicides) est fortement réduite. La
fertilisation (engrais) est limitée, équilibrée et adaptée aux besoins des
plantes. L'agriculture
durable est pratiquée dans des exploitations à taille humaine. L'agriculteur participe à la vie locale et au développement de son territoire. La
agricultura sostenible responde a los intereses de la sociedad: La agricultura sostenible se compromete a respetar los principios y produce según los recursos naturales del suelo . En las explotaciones de agricultura sostenible se busca el equilibrio óptimo del suelo, de las plantas, de los animales. Este tipo de agricultura es una garantíaEl cultivo de OGM esta prohibido Los alimentos de los animales están garantizados sin OGM Las hormonas, los antibióticos y las harinas animales son limitadas en la alimentación de los animales. La utilización de pesticidas está fuertemente reducida La
fertilización con abono está limitada, equilibrada y adaptada a las
necesidades de cada planta Victoria Eguia et Alvaro Garcia (5emeC- 2007) Elle
associe des méthodes naturelles, traditionnelles et modernes, pour
la fertilisation des sols, la protection des cultures, l'élevage et l'élaboration
de produits authentiques
. Elle
nous offre des labels de qualité Le
respect de la réglementation et un cahier des charges pour la production végétale,
animale ou les produits transformés. Qu'un
aliment est issu d'un mode de production mettant en œuvre des pratiques spécifiques
: emploi d'engrais verts, lutte naturelle contre les parasites et utilisation
strictement limitée de produits de fertilisation, de traitement, de stockage et
de conservation. Dans
le cas de produits agroalimentaires transformés, qu’ils soient composés de
plus de 95 % d'ingrédients issus du mode de production biologique Une normalisation des labels à l’échelon Européen est toutefois souhaitable. Actuellement, ce type d'agriculture n'est pas "compétitif" avec l'agriculture intensive et ne le sera certainement jamais. Mais c'est justement de cette comparaison que nous devons apprendre à nous défaire. Asocia métodos
naturales,
tradicionales y modernos, Que un alimento es fruto de un método de
producción con unas prácticas concretas: empleo de abonos naturales, lucha
natural contra los parásitos y utilización estrictamente limitada de productos
de fertilización, tratamiento, almacenamiento y conservación. En el caso de productos
agroalimentarios transformados, que estén compuestos por más de un 95% de
ingredientes obtenidos de una producción biológica Una normalización del etiquetado a
nivel europeo es no obstante deseable Actualmente, este tipo de agricultura no puede competir
con la agricultura intensiva y no lo hará ciertamente nunca. Pero es justamente
esta comparación la que debemos de olvidar Rebeca Glera (5emeC- 2007) Un débat de nos élèves de 5emeC: (sur le thème de la faim dans le monde) Textes construits par les élèves à l'aide d'extraits trouvés sur Internet Version française Elena Velasco Le
monde est divisé en 2. Mariana Portocarrero: La
population augmente, et avec elle ses besoins, alors que la surface disponible
à la culture restera la même, voire diminuera, et les OGM sont la solution
incontournable à notre survie car ils permettent
de produire plus sur une même surface . Les
pays en voie de développement connaissent la famine parce qu'ils rencontrent
des problèmes de production et de rendement. Il n'y a pas assez de nourriture
pour que tout le monde mange à sa faim.
On pourra aussi cultiver des
sols jusqu'alors incultivables à cause de la sécheresse, l'appauvrissement ou
la pollution des sols Comment
expliquer que de riches pays d'Afrique connaissent de grosses famines alors
qu'ils continuent d'exporter leurs productions agricoles vers les pays
industrialisés ? Chaque
année, une partie de la production alimentaire d’Europe et des États-Unis
doit être brûlée, afin que les prix ne s'effondrent pas.
Le
problème des pays en développement vient avant tout du fait que les terres
cultivables sont utilisées en majorité pour de grandes monocultures destinées
à l'exportation. Ce n'est donc pas la capacité à produire qui manque. Par
contre, en renonçant aux monocultures, en découpant les terres en faveur des
cultures de bases choisies pour leur résistance naturelle, leur acclimatation
de longue date et leur pouvoir nutritif, on peut voir la possibilité, pour
chaque paysan, d'être autonome dans son alimentation. Les
OGM risquent d’abord d’accroître la dépendance des pays pauvres à
l’égard de quelques firmes comme Monsanto ou Bayer, et ne feront qu’accroître
l’écart entre le sud et le nord Ces
firmes mettent au point des technologies qui empêchent les plantes modifiées
de se reproduire. La technique la plus connue est celle que l'on nomme "
Terminator ". Les semences sont ainsi rendues stériles afin que les
agriculteurs ne puissent pas les replanter d'année en année et qu'ils soient
obligés de retourner chez les vendeurs de semences tous les ans. Et
tout cela sans parler des risques sur notre santé. Les
anti OGM sont des rétrogrades incapables de prouver aujourd’hui ce qu’ils
avancent. On
cherche à nous imposer les OGM sans le recul suffisant et on nous demande à
nous anti OGM de faire la preuve qu’ils sont nocifs : c’est le comble ! L’alimentation
joue un rôle important dans 80% des maladies (40% des cancers, mais aussi diabète,
risques cardiaques et allergies qui augmentent de 10% par an). Les
plantes O.G.M. cultivées sur la planète sont, pour 99% d’entre-elles, des
plantes à pesticides, c’est-à-dire créées pour tolérer ou produire des
pesticides. Et
on sait que les pesticides sont reconnus responsables de nombreuses « maladies
de civilisation ». Il est irresponsable de continuer à répandre ces
substances nocives qui restent stables et s’accumulent dans l’environnement
et dans notre corps comme des bombes à retardement, On
sait aussi que de nouveaux germes apparaissent, aussi bien chez l’animal que
chez l’homme provoquant des maladies émergeantes. Faut-il vous rappeler la
maladie de la vache folle et sa variante humaine la maladie de Jacob ? Gonzalo
garcia:(cultivateur bilogique) Outre
le manque de recul concernant les risques pour l’environnement et pour la santé,
c’est le libre choix de l’alimentation qu’il faut préserver. Le
risque de contamination des espèces originelles par les pollens transgéniques
est énorme. Ceux qui comme moi avons choisi de pratiquer une agriculture
biologique risquons de voir tous nos efforts anéantis par la culture OGM du
voisin. C’est
vrai que notre alimentation est surabondante, mais aussi sub-carencée, et si
les consommateurs sont inquiets des méthodes utilisées par l’agriculture
intensive, ils ont de quoi L'agriculture
Biologique, elle ,est un mode de production qui n'utilise pas de produits
chimiques de synthèse (fertilisants, herbicides, pesticides et autres
hormones)et qui associe des méthodes naturelles, traditionnelles et modernes,
pour la fertilisation des sols, la protection des cultures, l'élevage et l'élaboration
de produits authentiques. Le tout, pour offrir au consommateur des produits
labellisés, une nourriture saine et qui répond à ses besoins. Il
est vrai que notre agriculture n’est certes pas compétitive avec
l’agriculture intensive mais ne devrait-on pas sortir aujourd’hui de cette
comparaison? Je crois pour ma part que les consommateurs ne sont pas assez informés sur les risques alimentaires et qu’il y a trop d’intérêts économiques en jeu...et comme il a été dit dans le reportage se sont nos achats qui sont à l'origine des modes de production. Elena. (présentatrice) Alors
justement, il serait important de connaître l’opinion des consommateurs sur
ce sujet Irene pour commencer peut-être? Irene
Alvarez: (consommateur écologiste) C’est vrai que se sont nos achats qui sont à l'origine des modes de production. Et
il existe un moyen très simple de se faire entendre, et de nos gouvernants, et
des grandes multinationales de l’agroalimentaire: c’est de devenir acteur de
nos achats, de laisser le statut de consommateur influençable par la publicité
mensongère pour celui de consom’acteur dont les choix ne sont pas seulement
dictés en fonction des prix, mais aussi des critères sanitaires, sociaux et
environnementaux. En d’autres termes, le pouvoir dans notre porte-monnaie. Mais
je voudrai revenir sur certaines choses qui ont été dites jusqu’à présent. La
faim dans le monde
(et la viande) Il
est évident que les grandes monocultures sont aujourd’hui nécessaires à
l’alimentation de notre bétail. Et la question que je pose: Ne mange t-on pas
trop de viande, ne devrait-on pas au contraire privilégier la qualité et non
la quantité.? Moins
de viande équivaudrait à plus de terres directement cultivables pour l’homme
et donc à moins de famine. Les
risques OGM
: oui nous sommes inquiets car si aujourd’hui l’Europe a majoritairement
refusé les OGM (exception de l’Espagne qui autorise ce type de culture à
grande échelle) nous savons parfaitement que
rien n’est sérieusement fait en matière de traçabilité. Rien ne nous
garantit que les produits dérivés comme le lait ou les oeufs pour ne citer que
ces 2 exemples ont été produits par des animaux qui ont été nourris sans
farines contenant des OGM. Quant
aux labels
dont nous parlait l’agriculteur biologique, il serait grand temps de les
normaliser afin que le grand public y comprenne quelque chose. La
lecture des étiquettes s’impose en effet mais elle n’est pas à la portée
de tout le monde. Entre les colorants, les améliorateurs de goût, les
conservateurs et j’en passe qui aujourd’hui est capable de s’y reconnaître? La
publicité nous envahit et se joue de notre innocence en nous faisant croire que
nous achetons naturel par l’utilisation d’images rassurantes. Maria
Aparicio: (consommateur écologiste) J’aimerai
ajouter quelque chose à propos des étiquettes
C’est vrai que ce n’est pas si net, mais il ya toutefois des gestes
simples et efficaces, comme par exemple regarder la provenance des produits. Certaines
denrées exotiques doivent bien sûr être importées, mais notre caprice fait
que nous trouvons des cerises au mois de janvier ,des fraises en septembre ...et
des tomates tout l’hiver. Ces
transports, souvent lointains coûtent cher à la planète et représentent des
quantités importantes de pétrole. J’ai
ici quelques exemples: Jaime
Arrieta: (représentant PMAF) Il
est important aussi de se renseigner sur les conditions d’élevage afin de ne
pas cautionner des pratiques lamentables Comme
pour l'agriculture moderne, l'élevage est devenu une affaire industrielle. Les
vaches qui ont la chance de paître au soleil au milieu de prés verdoyants sont
de moins en moins nombreuses. En effet, la plupart d'entre elles, tout comme les poules, poulets, veaux, bœufs, cochons et confrères, sont élevés en batterie dans d'immenses bâtiments souvent pleins à craquer....et dans quelles conditions? De
plus, certaines maladies, provoquées par les conditions industrielles d'élevage,
arrivent à traverser la barrière des espèces, c'est-à-dire que d'un animal,
elles peuvent ensuite être transmises à l'homme. La grippe aviaire, qui
attaque les poulets, le virus du Nipah, qui attaque le porc, ou la maladie de la
vache folle en sont des exemples. Cette dernière, est causée par une
alimentation à partir de déchets provenant d'autres ruminants. En effet, pour
réduire les coûts en nourriture et pour engraisser les bœufs plus rapidement,
on utilisait des farines animales. Elena
Velasco Pour conclure que peut faire le consommateur, vous, moi, nous tous, dans la vie quotidienne afin de limiter les impacts de la consommation sur la planète et tenter de trouver tous ensemble une solution à ce grave problème de la faim dans le monde Suite des débats dans que faire Elena
Velasco El mundo
esta dividido en dos: por un lado los que no tienen nada que llevarse a la boca
y por otro, los que se preocupan por lo que comen. Mariana
portocarrero La
población aumenta, y con ellas sus necesidades, mientras que la superficie
disponible para los cultivos será la misma, o incluso disminuirá, y las OGM
son la solución indiscutible a este problema ya que permiten producir más en
la misma superficie. Los
países en vía de desarrollo conocen la hambruna porque encuentran problemas de
producción y de rendimiento. No hay suficiente comida para que todo el mundo
coma cuando tiene hambre.
Ana pastor La
verdadera causa del hambre en el mundo reside en la mala distribución de las
riquezas y de los recursos alimenticios. Los OGM
corren el riesgo de aumentar la dependencia de los países pobres con respecto a
algunas firmas como Monsanto o Bayer, y no harán más que aumentar la distancia
entre el sur y el norte. Estas
firmas desarrollan tecnologías que impiden reproducirse a las plantas genéticamente
modificadas. La técnica más conocida es la llamada “Terminador”. Las
semillas son esterilizadas para que los agricultores no puedan reproducirlas y
se vean obligados a comprarles cada año a los vendedores de semillas. A
todo esto habría que añadir los riesgos que corre nuestra salud. Sergio fuertes Es fácil para nosotros Europeos rechazar las OGM. Nos lo podemos permitir porque no conocemos la malnutrición y disponemos de alimentos selectos. Pero en el tercer mundo, la hambruna es una realidad y los Estados no pueden cerrar la puerta a las nuevas tecnologías que pueden aportar una solución a los problemas. En
cuanto los riesgos para la salud, gracias a las OGM, hay una disminución de las
mico toxinas causadas por los insectos, lo que limita los riesgos cancerigenos.
Su utilización en la producción de medicamentos o de vacunas corresponde a una
necesidad real. Los
anti OGM son retrógrados incapaces de probar hoy, lo que denuncian. Pablo
Lanz Quieren
imponernos los OGM sin darnos las explicaciones oportunas y nos piden además a
los anti-OGM que demostremos que son nocivas. ¡Es el colmo! La
alimentación desempeña un papel muy importante en el 80% de las enfermedades
(en el 40% de los canceres, también en la diabetes, los riesgos cardiacos y las
alergias avanzan un 10% cada año). El
99% de las plantas OGM cultivadas en el planeta son tratadas con pesticidas y
manipuladas para tolerar o producir pesticidas. Se sabe que los pesticidas son
responsables de numerosas enfermedades llamadas de”de civilización”. Es
una irresponsabilidad continuar la expansión de estas sustancias nocivas que
permanecen estables y se acumulan en el medio ambiente y en nuestro cuerpo como
bombas de efecto retardado. Se
sabe igualmente que aparecen nuevos gérmenes, tanto en el hombre como en los
animales, que provocan enfermedades desconocidas hasta ahora. ¿Debo recordaros
como ejemplo la enfermedad de la vaca loca y su variante humana la enfermedad
del Jacobo? No,
esto no es serio. Sólo se tienen en cuenta los intereses comerciales. Gonzalo
Garcia (agricultor biologico) Además
de la falta de perspectiva a los riesgos para el medio ambiente y para la salud,
lo que hay que preservar es la libre elección de la alimentación. El
riesgo de contaminación de especies originados por los pólenes transgénicos,
es enorme. Nosotros, que justamente hemos elegido practicar una agricultura biológica,
nos arriesgamos a ver todos nuestros esfuerzos fracasados por el cultivo OGM del
campo. Es
verdad que nuestra alimentación es abundante, pero también escasa y si los
consumidores están preocupados por los métodos utilizados por la agricultura
intensiva, tienen sus razones. La
agricultura biológica, es un modo de producción que no utiliza productos químicos
sintéticos (fertilizantes, herbicidas, pesticidas y otras hormonas) y que
asocia métodos naturales, tradicionales y modernos, para la fertilización del
suelo, la protección de cultivos, la ganadería y la elaboración de productos
naturales. Todo esto para ofrecer al consumidor productos etiquetados bajo marca,
una alimentación sana y que responde a sus necesidades. Elena
Velasco Entonces
justamente, sería importante conocer la opinión de los consumidores respecto a
este tema. ¿Irene puede opinar tal vez, es posible? Irene
Alvarez Es
verdad que nuestras compras condicionan los modos de producción. Y existe un
medio muy sencillo de hacerse oír por nuestros gobernantes y por las grandes
multinacionales agroalimentarias: es volverse actor de nuestras compras y
cambiar el estatus de consumidor influido por la publicidad engañosa por el de
consum’actor cuyas elecciones no están dictadas en función de los precios
sino en función de los criterios sanitarios, sociales y medioambientales. En
otras palabras el poder está en nuestra cartera. Pero me gustaría volver sobre algunas cosas que ya han sido dichas. Cualquier
buena cocinera sabe que si al freír la carne salpica es porque tiene agua y
antibióticos necesarios para el engordo del animal. La
lectura de las etiquetas se impone, en efecto, pero su interpretación no esta
al alcance de todo el mundo. Entre los colorantes, los potenciadores del sabor,
los conservantes... ¿Quién es capaz de entender algo? La publicidad nos invade y juega con nuestra inocencia haciéndonos creer a través de imágenes tranquilizadoras que compramos algo natural. Maria Aparicio (consumidor) Me
gustaría añadir una cosa a propósito de las etiquetas. Jaime Arrieta (Representante PMAF) Es importante informarse además sobre las condiciones de la cría del ganado al fin de no cuestionar prácticas lamentables. Como para la agricultura moderna, la cría del ganado se ha convertido en un negocio industrial. Las vacas que tienen la suerte de pasear al sol en medio de los verdes campos son cada vez menos vistas. En efecto, la mayoría de ellas, todo como las gallinas, polluelos, terneros, bueyes, cerdos y cofrades, son alimentados en batería en inmensos almacenes llenos ha rebosar….y en que condiciones? Además, algunas enfermedades, provocadas por las condiciones industriales del ganado, llegan por la barrera de las especies, es decir que de un animal, puede ser transmitida al hombre. La gripe aviar, que ataca a los pollos, el virus del Nipah, que ataca a el cerdo, o la enfermedad de la vaca loca son ejemplos. Esta ultima, es causada por una alimentación a partir de residuos provenientes de otros rumiantes. En efecto, para reducir los gastos en comida y para engordar los bueyes más deprisa, se utilizan harinas animales. |
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