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Quelle agriculture?
Le monde a faim Quelle agriculture? Que peut-on faire? Une serre à l'école

 

 

Risques alimentaires
Problèmes sud
Empreinte écologique

 

 

L'homme pratique l'agriculture depuis 10.000 ans pour se nourrir et pour commercer.

A partir du XXeme siècle, le nombre d'agriculteurs a baissé et les surfaces des cultures ont augmenté. Certaines espèces de plantes à fort rendement ont pris la place des autres.

 C'est ainsi qu'aujourd'hui 75% des calories et protéines végétales sont fournies par neuf espèces seulement (riz, maïs, blé, orge, mil, pomme de terre, patate douce, sucre de canne et soja) qui représentent la plus grande partie de l'alimentation mondiale. Cela entraîne la disparition d'écosystèmes et donc de la biodiversité.

/5% des variétés comestibles consommées au début du siècle ont disparu.

Que cultive-t-on et pourquoi?

Les champs de riz couvrent 11% des terres cultivables du monde, mais les récoltes fournissent 21% de l'énergie alimentaire produite. Il existe 80.000 variétés de riz dans le monde, mais il n'y en a que 200 couramment cultivées. Un Français consomme en moyenne 4 kg de riz par an, un Américain 10 kg et un Chinois 100kg.

Agriculture intensive
Agriculture raisonnée
Agriculture durable
Agriculture biologique
Un débat de nos élèves de 5eme: Version française Version espagnole

 

 
Agriculture intensive

Dans les années 50, comme garantie de la sécurité alimentaire et combat contre la faim dans le monde, la Banque mondiale lance le concept de "révolution verte"dans le monde rural. Ce concept se base sur la mécanisation massive et l'utilisation de grandes quantité d'engrais chimiques et de produits phytosanitaires (pesticides, herbicides).

Ces changements ont nécessité de grandes inversions d'argent que les petits propriétaires n'ont pu assumer, ce qui a entraîné un changement dans la structure de la propriété. Le nombre des agriculteurs diminue et la surface des terrains augmente, on commence à remembrer les sols.

Le remembrement consiste à regrouper des terres agricoles ou forestières appartenant à un ou plusieurs propriétaires, mais divisées en nombreuses parcelles de superficie trop faible, ou trop dispersées. Son but, constituer des exploitations agricoles plus rationnelles (limitation des déplacements et transports) et mieux adaptées aux techniques modernes, et bien sûr, réduire les coûts d'exploitation.

Cette révolution verte qui a eu pour conséquence un accroissement spectaculaire de la production agricole, a été rendue possible par la mise au point de nouvelles variétés à haut rendement. En Europe, les récoltes de céréales par hectare ont plus que doublé grâce aux nouvelles graines, aux engrais et aux pesticides. Mais ces produits coûtent cher et certains sont néfastes pour l'environnement.

L’objectif est la production maximale, quitte à utiliser des produits chimiques de synthèse (engrais, insecticides, herbicides, aliments et médicaments…), des technologies génétiques (OGM), grandes monocultures, recherche de la rentabilité maximale.

En los años 50, como garantía de la seguridad alimenticia y la lucha contra el hambre en el mundo, el Banco Mundial lanza el concepto de “revolución verde” en el mundo rural.

Este concepto se basa en la mecanización masiva y la utilización de grandes cantidades de abonos químicos y de productos fitosanitarios (pesticidas, herbicidas).

Esta revolución verde que ha tenido por consecuencia un crecimiento espectacular de la producción agrícola, se ha llevado a cabo gracias a la utilización de nuevas variedades de alto rendimiento.

En Europa, la cosecha de cereales por hectárea ha duplicado la cantidad en 50 años gracias a las nuevas semillas, a los abonos y a los pesticidas. Pero estos productos son caros y algunos son nefastos para al medio ambiente.

El objetivo es la producción máxima y da igual utilizar:

Productos químicos de síntesis (abonos, insecticidas, herbicidas, alimentos y medicamentos…)

  Tecnologías genéticas (OGM) Los OGM están muy desarrollados en América (del norte sobre todo). os consumidores europeos son muy reticentes a su empleo a causa de lo s riesgos para la salud y para el medio ambiente que suponen.

  Grandes monocultivos El monocultivo pide variedades seleccionadas de plantas, sensibles a los parásitos y ávidos de abonos químicos. La lucha contra los parásitos en el monocultivo es muy difícil, porque estos pueden desarrollarse con facilidad; debemos luchar entonces contra ellos con pesticidas cada vez más poderosos.

On cherche à rentablisiser au maximum. Se busca la rentabilidad máxima.

Inconvénients:

La révolution verte n'a pas eu que des effets positifs; elle a entraîné un usage excessif des pesticides et un appauvrissement de nombreux sols. Elle a aussi causé des bouleversements culturels avec un exode rural massif et une perte des traditions. 

Autre changement nuisible au développement durable, les paysans peuvent de moins en moins réutiliser leurs semences d'une récolte à l'autre comme autrefois. Les grandes sociétés agrochimiques possèdent désormais le pouvoir sur les semences; elles développent des organismes génétiquement modifiés(O.G.M) qui deviennent stériles à la deuxième récolte, pour obliger les agriculteurs à racheter leurs produits La grande majorité des agriculteurs sont devenus dépendants de l'industrie agroalimentaire.

Le remembrement a accentué la perte de la biodiversité déjà mise à mal par le système de monoculture.

L'agriculture intensive est aujourd'hui fortement remise en question et ce n'est pas sans raison..

  Derrière cette agriculture intensive se cachent des enjeux économiques énormes:

  Le marché mondial est contrôlé par les grandes industries de l'agrochimie, propriétaires des herbicides, des pesticides et des semences.

  Le libre marché, la mondialisation et les lois implacables de la concurrence ont entraîné les producteurs dans une course à la baisse des coûts de vente, mais les conséquences sont terribles:

Mais quelle est la préoccupante réalité?

Risques sanitaires chaque jour plus nombreux.

Exploitation de la main d'œuvre et problèmes d'immigration.

Conditions d'élevage bien souvent scandaleuses.

Problèmes multiples sur notre environnement.

 

La agricultura intensiva está hoy en día en entredicho y esto no es sin razones para ello.  

Detrás de esta agricultura intensiva se esconden intereses económicos enormes. El mercado mundial está controlado por las grandes industrias de la agroquimica, propietarias de los herbicidas, los pesticidas y las semillas. Las grandes sociedades agroquímicas poseen desde hace tiempo el control de las semillas; _ desarrollan organismos genéticamente modificados (O.G.M) que se convierten en estériles en la segunda cosecha, para obligar a los agricultores a readquirir su producto.

La gran mayoría de los agricultores dependen ahora de este tipo de multinacionales. El mercado libre, la globalización y las leyes implacables de la competencia han arrastrado a los productores a bajar los costes de venta, pero las consecuencias son terribles.

Pero cual es La preocupante realidad;

Riesgos sanitarios cada vez más numerosos, con riesgos alimentarios reales.

Globalización y empobrecimiento de países con bajos ingresos. Explotación de la mano de obra y problemas de inmigración (en la región de Murcia, por ejemplo)

Condiciones escandalosas en la cría de ganado con procedimientos discutibles.

Y por fin...Múltiples repercusiones sobre nuestro medio ambiente . Degradación del paisaje y del suelo, contaminación del agua y pérdida de la biodiversidad.

Silvia martin et Ines Añibarro (5emeC- 2007)

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Agriculture raisonnée

Face à l'agriculture intensive, il existe pourtant des alternatives. 

L'agriculture raisonnée et l'agriculture biologique offrent certaines garanties et redonnent à l'agriculture sa fonction essentielle: assurer les besoins et la sécurité alimentaire des populations tout en maîtrisant les risques pour notre environnement.

C’est une agriculture qui concilie des pratiques respectueuses de l’environnement et des préoccupations économique

La fertilisation (engrais, amendements organiques et chimiques de synthèse) est pratiquée " au plus juste "

Le reproche que l’on pourrait faire ce type d’agriculture est " justement " le manque de clarté de cette démarche :Aucune norme, aucun contrôle, l’agriculture raisonnée se base uniquement sur la confiance des consommateurs (et le soutien de certains réseaux de distribution).

¿Existen alternativas ante la agricultura intensiva.? Pues si

La agricultura equilibrada razonable y la agricultura biológica ofrecen garantías y devuelven a la agricultura su función esencial :Cubrir las necesidades y garantizar la seguridad alimenticia de la poblacion minimizando los riesgos para el medio ambiente.

La agricultura razonable equilibrada es una agricultura que concilia las prácticas respectuosas con el medio ambiente y las preocupaciones económicas.

La fertilización con estiercol y abonos organicos y quimicos sintéticos es practicada de forma equilibrada.

El reproche que se podría hacer a este tipo de agricultura es la falta precisamente de este desarrollo.Ninguna norma, ningún control, la agricultura equilibrada razonable se basa únicamente en la confianza de los consumidores y el apoyo de ciertas redes de distrubucion.

Gabriela Crespo (5emeC- 2007)

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Agriculture durable

L'agriculture durable répond aux attentes actuelles de la société :nourrir, préserver, employer.

L'agriculteur engagé dans cette démarche produit selon les potentialités naturelles de ses sols, et recherche l'équilibre optimal entre le sol, les plantes et les animaux sur son exploitation

Ce type d’agriculture est une garantie

La culture d'organismes génétiquement modifiés (OGM) est interdite.

Les aliments des animaux sont garantis non-OGM.

Les hormones, les antibiotiques et les farines animales sont limités de l'alimentation des animaux.

L'utilisation de pesticides (désherbants, insecticides, fongicides) est fortement réduite.

La fertilisation (engrais) est limitée, équilibrée et adaptée aux besoins des plantes.

L'agriculture durable est pratiquée dans des exploitations à taille humaine.

L'agriculteur participe à la vie locale et au développement de son territoire.

La agricultura sostenible responde a los intereses de la sociedad: preservar, emplear y dar de comer..

La agricultura sostenible se compromete a respetar los principios y produce según los recursos naturales del suelo . En las explotaciones de agricultura sostenible se busca el equilibrio óptimo del suelo, de las plantas, de los animales.

Este tipo de agricultura es una garantía

El cultivo de OGM esta prohibido

Los alimentos de los animales están garantizados sin OGM

Las hormonas, los antibióticos y las harinas animales son limitadas en la alimentación de los animales.

La utilización de pesticidas está fuertemente reducida

La fertilización con abono está limitada, equilibrada y adaptada a las necesidades de cada planta

 Victoria Eguia et Alvaro Garcia (5emeC- 2007)

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Agriculture biologique

Elle associe des méthodes naturelles, traditionnelles et modernes, pour la fertilisation des sols, la protection des cultures, l'élevage et l'élaboration de produits authentiques .

Elle nous offre des labels de qualité qui nous garantissent:

Le respect de la réglementation et un cahier des charges pour la production végétale, animale ou les produits transformés.

  Qu'un aliment est issu d'un mode de production mettant en œuvre des pratiques spécifiques : emploi d'engrais verts, lutte naturelle contre les parasites et utilisation strictement limitée de produits de fertilisation, de traitement, de stockage et de conservation.

  Dans le cas de produits agroalimentaires transformés, qu’ils soient composés de plus de 95 % d'ingrédients issus du mode de production biologique

Une normalisation des labels à l’échelon Européen est toutefois souhaitable.

  Actuellement, ce type d'agriculture n'est pas "compétitif" avec l'agriculture intensive et ne le sera certainement jamais. Mais c'est justement de cette comparaison que nous devons apprendre à nous défaire.

Asocia métodos naturales, tradicionales y modernos, para la fertilización de los suelos, la protección de los cultivos, la ganadería y la elaboración de productos auténticos

  Nos ofrecen etiquetas de calidad, labeles que nos garantizan el cumplimiento de la normativa y de una serie de condiciones para la producción vegetal, animal o de productos transformados

Que un alimento es fruto de un método de producción con unas prácticas concretas: empleo de abonos naturales, lucha natural contra los parásitos y utilización estrictamente limitada de productos de fertilización, tratamiento, almacenamiento y conservación.

En el caso de productos agroalimentarios transformados, que estén compuestos por más de un 95% de ingredientes obtenidos de una producción biológica

Una normalización del etiquetado a  nivel europeo es no obstante deseable

  Actualmente, este tipo de agricultura no puede competir con la agricultura intensiva y no lo hará ciertamente nunca. Pero es justamente esta comparación la que debemos de olvidar

Rebeca Glera (5emeC- 2007)

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Un débat de nos élèves de 5emeC: (sur le thème de la faim dans le monde)

Textes construits par les élèves à l'aide d'extraits trouvés sur Internet

Version française

Elena Velasco

Le monde est divisé en 2. D’un côté, ce qui n’ont rien à mettre dans leur assiette, de l’autre ce qui sont préoccupés par le contenu de la leur. Les OGM vont ils résoudre les problèmes de quantité ? qui peut répondre à cette question ?

Mariana Portocarrero: 

La population augmente, et avec elle ses besoins, alors que la surface disponible à la culture restera la même, voire diminuera, et les OGM sont la solution incontournable à notre survie car ils  permettent de produire plus sur une même surface .

Les pays en voie de développement connaissent la famine parce qu'ils rencontrent des problèmes de production et de rendement. Il n'y a pas assez de nourriture pour que tout le monde mange à sa faim. Grâce aux O G M, on est capable de produire des végétaux qui résistent aux ravages il est possible d'augmenter le rendement..  

On pourra aussi cultiver des sols jusqu'alors incultivables à cause de la sécheresse, l'appauvrissement ou la pollution des sols

  Ana Pastor:

Comment expliquer que de riches pays d'Afrique connaissent de grosses famines alors qu'ils continuent d'exporter leurs productions agricoles vers les pays industrialisés ?

Chaque année, une partie de la production alimentaire d’Europe et des États-Unis doit être brûlée, afin que les prix ne s'effondrent pas.

Le problème des pays en développement vient avant tout du fait que les terres cultivables sont utilisées en majorité pour de grandes monocultures destinées à l'exportation. Ce n'est donc pas la capacité à produire qui manque.

Par contre, en renonçant aux monocultures, en découpant les terres en faveur des cultures de bases choisies pour leur résistance naturelle, leur acclimatation de longue date et leur pouvoir nutritif, on peut voir la possibilité, pour chaque paysan, d'être autonome dans son alimentation.

Les  OGM risquent d’abord d’accroître la dépendance des pays pauvres à l’égard de quelques firmes comme Monsanto ou Bayer, et ne feront qu’accroître l’écart entre le sud et le nord

Ces firmes mettent au point des technologies qui empêchent les plantes modifiées de se reproduire. La technique la plus connue est celle que l'on nomme " Terminator ". Les semences sont ainsi rendues stériles afin que les agriculteurs ne puissent pas les replanter d'année en année et qu'ils soient obligés de retourner chez les vendeurs de semences tous les ans.

Et tout cela sans parler des risques sur notre santé.

  Sergio Fuertes

  C’est facile pour nous Européens de rejeter les OGM. On peut se le permettre, on ne connaît pas la sous-nutrition et on peut donc faire la fine bouche. Mais dans le Tiers Monde, la famine est une réalité et les États ne peuvent pas se permettre de fermer la porte aux nouvelles technologies qui peuvent apporter une solution à leurs problèmes.

  Quant aux risques sur la santé, grâce aux OGM, il y a diminution des mycotoxines causées par les insectes, ce qui limite les risques cancérogènes. Leur utilisation dans la production de médicaments ou de vaccins correspond à un réel besoin.

Les anti OGM sont des rétrogrades incapables de prouver aujourd’hui ce qu’ils avancent.

  Pablo Lanz:

On cherche à nous imposer les OGM sans le recul suffisant et on nous demande à nous anti OGM de faire la preuve qu’ils sont nocifs : c’est le comble !

L’alimentation joue un rôle important dans 80% des maladies (40% des cancers, mais aussi diabète, risques cardiaques et allergies qui augmentent de 10% par an).

Les plantes O.G.M. cultivées sur la planète sont, pour 99% d’entre-elles, des plantes à pesticides, c’est-à-dire créées pour tolérer ou produire des pesticides.

Et on sait que les pesticides sont reconnus responsables de nombreuses « maladies de civilisation ». Il est irresponsable de continuer à répandre ces substances nocives qui restent stables et s’accumulent dans l’environnement et dans notre corps comme des bombes à retardement,

On sait aussi que de nouveaux germes apparaissent, aussi bien chez l’animal que chez l’homme provoquant des maladies émergeantes. Faut-il vous rappeler la maladie de la vache folle et sa variante humaine la maladie de Jacob ?

Non, ce n’est pas sérieux, seul le profit vous intéresse.

Gonzalo garcia:(cultivateur bilogique)

Outre le manque de recul concernant les risques pour l’environnement et pour la santé, c’est le libre choix de l’alimentation qu’il faut préserver.

Le risque de contamination des espèces originelles par les pollens transgéniques est énorme. Ceux qui comme moi avons choisi de pratiquer une agriculture biologique risquons de voir tous nos efforts anéantis par la culture OGM du voisin.

C’est vrai que notre alimentation est surabondante, mais aussi sub-carencée, et si les consommateurs sont inquiets des méthodes utilisées par l’agriculture intensive, ils ont de quoi

L'agriculture Biologique, elle ,est un mode de production qui n'utilise pas de produits chimiques de synthèse (fertilisants, herbicides, pesticides et autres hormones)et qui associe des méthodes naturelles, traditionnelles et modernes, pour la fertilisation des sols, la protection des cultures, l'élevage et l'élaboration de produits authentiques. Le tout, pour offrir au consommateur des produits labellisés, une nourriture saine et qui répond à ses besoins.

Il est vrai que notre agriculture n’est certes pas compétitive avec l’agriculture intensive mais ne devrait-on pas sortir aujourd’hui de cette comparaison?

Je crois pour ma part que les consommateurs ne sont pas assez informés sur les risques alimentaires et qu’il y a trop d’intérêts économiques en jeu...et comme il a été dit dans le reportage se sont nos achats qui sont à l'origine des modes de production.

Elena. (présentatrice)

Alors justement, il serait important de connaître l’opinion des consommateurs sur ce sujet  Irene pour commencer peut-être?

Irene Alvarez: (consommateur écologiste)

C’est vrai que se sont nos achats qui sont à l'origine des modes de production.

Et il existe un moyen très simple de se faire entendre, et de nos gouvernants, et des grandes multinationales de l’agroalimentaire: c’est de devenir acteur de nos achats, de laisser le statut de consommateur influençable par la publicité mensongère pour celui de consom’acteur dont les choix ne sont pas seulement dictés en fonction des prix, mais aussi des critères sanitaires, sociaux et environnementaux. En d’autres termes, le pouvoir dans notre porte-monnaie.

Mais je voudrai revenir sur certaines choses qui ont été dites jusqu’à présent.

La faim dans le monde (et la viande)

Il est évident que les grandes monocultures sont aujourd’hui nécessaires à l’alimentation de notre bétail. Et la question que je pose: Ne mange t-on pas trop de viande, ne devrait-on pas au contraire privilégier la qualité et non la quantité.?

Moins de viande équivaudrait à plus de terres directement cultivables pour l’homme et donc à moins de famine.

Les risques OGM : oui nous sommes inquiets car si aujourd’hui l’Europe a majoritairement refusé les OGM (exception de l’Espagne qui autorise ce type de culture à grande échelle) nous savons parfaitement  que rien n’est sérieusement fait en matière de traçabilité. Rien ne nous garantit que les produits dérivés comme le lait ou les oeufs pour ne citer que ces 2 exemples ont été produits par des animaux qui ont été nourris sans farines contenant des OGM.

Quant aux labels dont nous parlait l’agriculteur biologique, il serait grand temps de les normaliser afin que le grand public y comprenne quelque chose.

La lecture des étiquettes s’impose en effet mais elle n’est pas à la portée de tout le monde. Entre les colorants, les améliorateurs de goût, les conservateurs et j’en passe qui aujourd’hui est capable de s’y reconnaître?

La publicité nous envahit et se joue de notre innocence en nous faisant croire que nous achetons naturel par l’utilisation d’images rassurantes.

Maria Aparicio: (consommateur écologiste)  

J’aimerai ajouter quelque chose à propos des étiquettes  C’est vrai que ce n’est pas si net, mais il ya toutefois des gestes simples et efficaces, comme par exemple regarder la provenance des produits.

Certaines denrées exotiques doivent bien sûr être importées, mais notre caprice fait que nous trouvons des cerises au mois de janvier ,des fraises en septembre ...et des tomates tout l’hiver.

Ces transports, souvent lointains coûtent cher à la planète et représentent des quantités importantes de pétrole.

J’ai ici quelques exemples:

Asperges dites de Navarre en provenance du Chili ou de Chine

Jaime Arrieta: (représentant PMAF)  

Il est important aussi de se renseigner sur les conditions d’élevage afin de ne pas cautionner des pratiques lamentables

Comme pour l'agriculture moderne, l'élevage est devenu une affaire industrielle. Les vaches qui ont la chance de paître au soleil au milieu de prés verdoyants sont de moins en moins nombreuses.

En effet, la plupart d'entre elles, tout comme les poules, poulets, veaux, bœufs, cochons et confrères, sont élevés en batterie dans d'immenses bâtiments souvent pleins à craquer....et dans quelles conditions?

De plus, certaines maladies, provoquées par les conditions industrielles d'élevage, arrivent à traverser la barrière des espèces, c'est-à-dire que d'un animal, elles peuvent ensuite être transmises à l'homme. La grippe aviaire, qui attaque les poulets, le virus du Nipah, qui attaque le porc, ou la maladie de la vache folle en sont des exemples. Cette dernière, est causée par une alimentation à partir de déchets provenant d'autres ruminants. En effet, pour réduire les coûts en nourriture et pour engraisser les bœufs plus rapidement, on utilisait des farines animales.

Elena Velasco : 

Pour conclure que peut faire le consommateur, vous, moi, nous tous, dans la vie quotidienne afin de limiter les impacts de la consommation sur la planète et tenter de trouver tous ensemble une solution à ce grave problème de la faim dans le monde

Suite des débats dans que faire

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Version espagnole:

Elena Velasco (Presentadora)  

El mundo esta dividido en dos: por un lado los que no tienen nada que llevarse a la boca y por otro, los que se preocupan por lo que comen.

Mariana portocarrero

La población aumenta, y con ellas sus necesidades, mientras que la superficie disponible para los cultivos será la misma, o incluso disminuirá, y las OGM son la solución indiscutible a este problema ya que permiten producir más en la misma superficie.

Los países en vía de desarrollo conocen la hambruna porque encuentran problemas de producción y de rendimiento. No hay suficiente comida para que todo el mundo coma cuando tiene hambre.  

Ana pastor

La verdadera causa del hambre en el mundo reside en la mala distribución de las riquezas y de los recursos alimenticios. ¿Cómo explicar que países ricos de África sufran grandes hambrunas mientras continúan exportando su producción agrícola a países industrializados?

  Cada año una parte de la producción alimenticia de Europa y de Estados Unidos tiene que ser quemada, para evitar  la disminución de los precios.

  Los problemas de los países en desarrollo derivan principalmente, del hecho de que las tierras cultivables  son mayoritariamente utilizadas para grandes monocultivos destinadas a la explotación. Por lo tanto, el problema no se debe a la falta de producción.

  Por el contrario, reduciendo los monocultivos, aumentando la superficie de tierras destinadas al cultivo de especies seleccionadas por su resistencia natural, su aclimatación duradera y su poder nutritivo, podemos contemplar la posibilidad, de que cada campesino, sea autónomo respecto a su alimentación.

Los OGM corren el riesgo de aumentar la dependencia de los países pobres con respecto a algunas firmas como Monsanto o Bayer, y no harán más que aumentar la distancia entre el sur y el norte.

Estas firmas desarrollan tecnologías que impiden reproducirse a las plantas genéticamente modificadas. La técnica más conocida es la llamada “Terminador”. Las semillas son esterilizadas para que los agricultores no puedan reproducirlas y se vean obligados a comprarles cada año a los vendedores de semillas.

A todo esto habría que añadir los riesgos que corre nuestra salud.

Sergio fuertes

Es fácil para nosotros Europeos rechazar las OGM. Nos lo podemos permitir porque no conocemos la malnutrición y disponemos de alimentos selectos. Pero en el tercer mundo, la hambruna es una realidad y los Estados no pueden cerrar la puerta a las nuevas tecnologías que pueden aportar una solución a los problemas. 

En cuanto los riesgos para la salud, gracias a las OGM, hay una disminución de las mico toxinas causadas por los insectos, lo que limita los riesgos cancerigenos. Su utilización en la producción de medicamentos o de vacunas corresponde a una necesidad real.

Los anti OGM son retrógrados incapaces de probar hoy, lo que denuncian.

Pablo Lanz

Quieren imponernos los OGM sin darnos las explicaciones oportunas y nos piden además a los anti-OGM que demostremos que son nocivas. ¡Es el colmo!

La alimentación desempeña un papel muy importante en el 80% de las enfermedades (en el 40% de los canceres, también en la diabetes, los riesgos cardiacos y las alergias avanzan un 10% cada año).

El 99% de las plantas OGM cultivadas en el planeta son tratadas con pesticidas y manipuladas para tolerar o producir pesticidas. Se sabe que los pesticidas son responsables de numerosas enfermedades llamadas de”de civilización”.

Es una irresponsabilidad continuar la expansión de estas sustancias nocivas que permanecen estables y se acumulan en el medio ambiente y en nuestro cuerpo como bombas de efecto retardado.

Se sabe igualmente que aparecen nuevos gérmenes, tanto en el hombre como en los animales, que provocan enfermedades desconocidas hasta ahora. ¿Debo recordaros como ejemplo la enfermedad de la vaca loca y su variante humana la enfermedad del Jacobo?

No, esto no es serio. Sólo se tienen en cuenta los intereses comerciales.

Gonzalo  Garcia (agricultor biologico)

Además de la falta de perspectiva a los riesgos para el medio ambiente y para la salud, lo que hay que preservar es la libre elección de la alimentación.

El riesgo de contaminación de especies originados por los pólenes transgénicos, es enorme. Nosotros, que justamente hemos elegido practicar una agricultura biológica, nos arriesgamos a ver todos nuestros esfuerzos fracasados por el cultivo OGM del campo.

Es verdad que nuestra alimentación es abundante, pero también escasa y si los consumidores están preocupados por los métodos utilizados por la agricultura intensiva, tienen sus razones.

La agricultura biológica, es un modo de producción que no utiliza productos químicos sintéticos (fertilizantes, herbicidas, pesticidas y otras hormonas) y que asocia métodos naturales, tradicionales y modernos, para la fertilización del suelo, la protección de cultivos, la ganadería y la elaboración de productos naturales. Todo esto para ofrecer al consumidor productos etiquetados bajo marca, una alimentación sana y que responde a sus necesidades.

Es verdad que nuestra agricultura no es competitiva con la agricultura intensiva, pero ¿no se debería salir ya de esta comparación?

  Yo creo que los consumidores no están lo suficientemente informados sobre los riesgos alimenticios, y que son muchos los intereses económicos en juego… y como ya se ha dicho en este reportaje, lo que origina los modos de producción actuales son nuestras compras.

Elena Velasco

Entonces justamente, sería importante conocer la opinión de los consumidores respecto a este tema. ¿Irene puede opinar tal vez, es posible?

Irene Alvarez (consumidor)

Es verdad que nuestras compras condicionan los modos de producción. Y existe un medio muy sencillo de hacerse oír por nuestros gobernantes y por las grandes multinacionales agroalimentarias: es volverse actor de nuestras compras y cambiar el estatus de consumidor influido por la publicidad engañosa por el de consum’actor cuyas elecciones no están dictadas en función de los precios sino en función de los criterios sanitarios, sociales y medioambientales. En otras palabras el poder está en nuestra cartera.

Pero me gustaría volver sobre algunas cosas que ya han sido dichas.

  El hambre en el mundo (y la carne) Es evidente que los grandes monocultivos son hoy en día necesarios para la alimentación de nuestro ganado. Y la pregunta que hago es: ¿No comemos demasiada carne, no deberíamos, al contrario, privilegiar la calidad en vez de la cantidad?

Cualquier buena cocinera sabe que si al freír la carne salpica es porque tiene agua y antibióticos necesarios para el engordo del animal.

  Menor consumo de carne equivaldría a más tierras directamente cultivables para el hombre y por lo tanto menos hambruna.

  Los riesgos de los OGM: Sí, estamos preocupados porque si hoy en día Europa ha rechazado, mayoritariamente los OGM (excepto España que autoriza este tipo de cultivo a gran escala) sabemos perfectamente que no se ha hecho un estudio profundo que analice lasa huellas de los OGM. Nada nos garantiza que los productos derivados como la leche o los huevos, por no citar más que estos dos ejemplos, proceden de animales alimentados sin harinas que lleven OGM.

  Cuanto a los labels de los que hablamos en la agricultura biológica, es hora de normalizarlos con el fin de que el gran público entienda algo.

La lectura de las etiquetas se impone, en efecto, pero su interpretación no esta al alcance de todo el mundo. Entre los colorantes, los potenciadores del sabor, los conservantes... ¿Quién es capaz de entender algo?

La publicidad nos invade y juega con nuestra inocencia haciéndonos creer a través de imágenes tranquilizadoras que compramos algo natural.

Maria Aparicio (consumidor)

Me gustaría añadir una cosa a propósito de las etiquetas.

  Es verdad  que no es tan fácil leerlas y entenderlas pero existen gestos sencillos y eficaces como por ejemplo, mirar la procedencia de los productos que compramos.

  Algunos frutos exóticos tienen que ser exportados, pues tenemos el capricho de comer cerezas en pleno mes de enero, fresas en septiembre...y tomates todo el invierno.

  La mayoría de estos productos vienen de lejos y el transporte le cuesta caro al planeta y además representa unas cuantas cantidades muy importantes de petróleo

  He aquí unos cuantos ejemplos: Espárragos etiquetados en Navarra, procedentes de chile o china. 

Jaime Arrieta (Representante PMAF)

Es importante informarse además sobre las condiciones de la cría del ganado al fin de no cuestionar prácticas lamentables. Como para la agricultura moderna, la cría del ganado se ha convertido en un negocio industrial. Las vacas que tienen la suerte de pasear al sol en medio de los verdes campos son cada vez menos vistas. En efecto, la mayoría de ellas, todo como las gallinas, polluelos, terneros, bueyes, cerdos y cofrades, son alimentados en batería en inmensos almacenes llenos ha rebosar….y en que condiciones?

Además, algunas enfermedades, provocadas por las condiciones industriales del ganado, llegan por la barrera de las especies, es decir que de un animal, puede ser transmitida al hombre. La gripe aviar, que ataca a los pollos, el virus del Nipah, que ataca a el cerdo, o la enfermedad de la vaca loca son ejemplos. Esta ultima, es causada por una alimentación a partir de residuos provenientes de otros rumiantes. En efecto, para reducir los gastos en comida y para engordar los bueyes más deprisa, se utilizan harinas animales.

Elena Velasco

Para concluir que puede hacer el consumidor, ustedes, yo, todos nosotros, en la vida diaria con el fin de reducir los impactos del consumo en el planeta e intentar encontrar todos juntos una solución a este grave problema del hambre en el mundo

Suite des débats dans que faire

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   Dernière modification : 09 septiembre 2007