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Si l'on prend l'exemple du Mali, ce pays, premier producteur africain de coton avec 625.000 tonnes de coton graine, ce pays ne transforme à peine que 1% de sa production fibres. C'est donc un exportateur de matière première. Son intention: passer au statut d'exportateur de produits semi-finis et il a obtenu le visa qui lui permet d'exporter, sans frais de douane des produits finis vers les États-Unis. Ce sont là, des conditions favorables au développement d'une industrie textile locale, mais est-ce suffisant? Un exportateur européen a fait preuve d'une "arrogance extrême" en déclarant:"il n'existe en Afrique aucune industrie textile ou de l'habillement digne de ce nom" tentant ainsi de justifier les envois massifs de vêtements d'occasion venus d'Europe. Pourtant, pour bien des pays du sud, les industries textiles et de l'habillement sont le point de départ du développement industriel, car elles demandent peu de technologie et peu d'investissement en capital. Mais dans ces pays la majorité de la population vit dans des conditions misérables et ne peut pas se payer de vêtements, contrairement aux pays du Nord, où la population est dirigée par la mode Uciar Uriarte et Mariella Kratochvil (3eme B-2004)
L'exemple du Burkina |
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