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Togo

 

 

 

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Dans le cadre de l'agenda 21 scolaire nous parrainons 3 classes de primaire au Togo...

Le premier envoi de courrier a eu lieu fin octobre et nous attendons avec impatience les réponses à nos lettres (prévu fin décembre). Elles nous aiderons à mieux cerner les besoins des élèves togolais. Les élèves de 3eme C préparent déjà un site Internet qui nous permettra de mieux connaître ce pays et surtout la zone de Kara ou se situent les 3 classes parrainées. 

Les besoins sont énormes dans la région de Kara en matière de scolarité. Très peu de moyens à la disposition des écoles primaires qui sont obligées de développer des projets d'auto financement. Notre contribution financière leur permet justement de démarrer ces projets.

Afin de mieux faire connaissance avec nos filleuls, nous vous proposons une rapide description du pays, de la région et enfin de nos 3 villages et de leurs écoles.

 
Le Togo
La région de Kara
Agaradé
Effolo
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Bilan annuel et constat

 

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La région de Kara

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Agaradé

Agaradè est un village situé au sud de Bafilo, á 11 km du chef-lieu de la préfecture. Bafilo est bâti au pied d’un mont appartenant á l’ensemble de la chaîne d’Aledjo. C’est une petite cille située sur la nationale qui traverse le pays du sud au nord.

Bafilo et son arrière pays jouissent d’un climat tropical où la pluviométrie annuelle n’excède pas 1600 mm. La saison pluvieuse va d’avril à octobre et la saison sèche couvre les mois de novembre à mars. Le sols caillouteux et argileux obligent  les populations à parcourir plus de 10 km à la recherche des terres cultivable.

Historique

Le fondateur du village s’appelait AGARA et «dè» en langue locale signifie «chez», d’où le nom du village «Agaradè» qui veut dire chez Agara. D’ethnie tem, son village d’origine est Alédjo-Kadara. Il a quitté son village d’origine vers 1800 pour s’installer à Agaradè à cause des conflits ethniques.

La population est estimée à 55 familles, réparties dans 4 quartiers. elle est composée essentiellement de Tem (ethnie Kotokoli), de Kabyè de losso et des éwé. L’habitat, constitué de soukhala (cases rondes reliées entres elles par des murets), est dispersé. Chaque quartier est dirigé par une chefferie traditionnelle.

Religions et traditions

L’islam est la religion du village. Mais la population respecte les pratiques animistes.

L’animisme est une religion qui se fonde sur le culte des ancêtres et des divinités protectrices. Des volailles, des ovins ou des caprins sont souvent immolés soit pour conjurer un mauvais sort, soit pour obtenir la protection des dieux.

Le Ramadan et la Tabaski sont des fêtes musulmanes célébrées dans le village.

Le village célèbre également le « Kamaka » fêté dans toute la préfecture, le « Lao » et le « Agoma » pour honorer respectivement Kalakou le dieu protecteur et Agoma le dieu de la fécondité.

Les funérailles sont aussi vécues comme des fêtes du village.

 

Activités économiques

L’agriculture est la principale activité économique. A Agaradè, on cultive le mil, l’igname, le maïs, le sorgho, le manioc sont cultivés pour la vente. La surface des champs est réduite par manque de moyens et de techniques agricoles.

De même, l’élevage des volailles, des ovins, caprins, porcins est une source de revenues monétaires pour les paysans d' Agaradè.

L’artisanat est un métier d’appoint : le tressage des chapeaux, d’éventails, de paniers et la fabrication des mortiers, des pilons des manches d’outils aratoires sont les principales activités.

Les femmes, en plus des travaux ménagers, participent activement aux travaux des champs pendant les semailles et les récoltes. Elles vendent aussi de bois de chauffe, du charbon de bois, des légumes et des céréales.

 

L’école primaire publique de Agaradè

L’école primaire publique d’Agaradè a été crée le 27 septembre 1979. Elle dispose aujourd’hui d’un cycle complet : de la classe de CP1 á la clase de CM2. Elle compte de 190 élèves dont 98 filles et 92 garçons. Son directeur est Monsieur Kademlé KOLMA.

La classe de CE2 a un effectif de 33 élèves dont 17 filles et 16 garçons et Monsieur EBRAM Tchabodi en est l’instituteur

Ebraim Tchabodi nous écrit:

Il y a de cela 3 ans où une nouvelle pédagogie  appelée APC (Approche par compétence) est mise sur pied dans notre région prise comme « région pilote ». Elle est emballé les CP et les CE 1 cette année.. C’est une pédagogie dont en classe les élèves sont assis en groupes de 6 et le travail se fait dans ces groupes. L’an prochain, le CE2 aussi emboîtera le pas des autres. Pour le moment, CE2, CM1 et le CM2 continuent avec la pédagogie par objectif.

La langue locale est le Kotokoli. La religion la plus pratiquée est l’islam.

Le projet de mon école est le jardinage.

J’ai des lacunes dans l’enseignement du français car je manque de documents.

Pour répondre à votre question, l’école n'a pas de puits parce que le sous-sol contient des rochers. Alors il est très difficile de creuser. Agaradé n’a pas de dispensaire. On se déplace dans un autre village pour se faire soigner.

Je n’ai pas accès à l’ordinateur ni à l’internet.

 

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Bilan annuel et constat:

Les courriers ont assez bien fonctionné même si parfois le retard dans les réceptions nous ont occasionnés  des difficultés.

Les élèves que nous parrainons sont vraiment ravis de correspondre avec de nouveaux amis, nos élèves aussi.

Les demandes des instituteurs sont simples, modestes et pourtant il nous est difficile de satisfaire leurs besoins pour de simples raisons techniques d'expédition.

Un parrainage d'un an seulement avec la même classe nous semble trop juste, même si nous comprenons le souci d'Aide et action de ne pas tomber dans "l'assistanat" 

Nos élèves sont vraiment motivés et désireux de réparer des injustices en répondant massivement à toutes nos sollicitudes. Ila ont fait preuve d'imagination et de responsabilité pour les diverses opérations menées au cours de l'année (Tombola, bourse alimentaire, course contre la faim...)

L'argent obtenu lors de la tombola nous permet de financer ces parrainages (200 Euros par classe) mais aussi d'envoyer du petit matériel.

Les 9000 Euros ramassés lors de la course contre la faim ont été envoyés au Burundi.

Malgré les quelques inconvénients constatés il a toutefois été décidé de renouveler l'expérience avec Aide et action, ce qui nous permettra de prendre le temps nécessaire pour définir un autre type d'aide qui nous semble mieux adapté à nos besoins.

 

 

 

 Pour toute question ou remarque concernant ce site Web, envoyez un email à capdevillepierre@hotmail.com

   Dernière modification : 09 septiembre 2007